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Today Partie 4
La réunion recommença mais cette fois-ci en meilleur terme. Il n'a fallu que quelques vingtaines de minutes pour se mettre d'accord sur les termes du texte et de le signer. La déclaration à la presse se ferait dans chacun des pays concernés.
16h37 - attentat ?
Dans la cantine attendait sagement Ania, à la fois impatiente et anxieuse. Quand entra le sénateur et le capitaine, elle ne pu s'empêcher de se lever et de les assommer de questions.
Elle s'assit soulager à l'annonce de la signature. Toute heureuse de pouvoir reprendre une journée à peu près normal, même si tout n'était pas terminé et que l'état d'alerte sur les colonies étaient toujours maintenu.
Shiho entra à son tour tenant un chapeau à la main.
" -Je crois que c'est Jenson qui le portait. Mais il va bientôt partir avec la première navette. Annonça le sénateur
-Je vais essayer de le rattraper, Ania s'empara du couvre chef, et tout en courrant dit qu'elle avait oublié un document dans la navette qui lui avait permis d'arriver jusqu'au vaisseau. "
Après une course effrénée, elle arriva au sas d'embarquement.
" -Président Jenson, Président Jenson !" Elle hurlait tout ce qu'elle pouvait. Il finit par l'entendre, se retourna et s'aperçut qu'il avait oublié son chapeau. Il redescendit les marches pour aller au sas où se trouvait Ania accompagné de ses gardes.
" -Merci Mademoiselle, fit il avec un sourire
-De rii….. "
Une déflagration pulvérisa tout ce qui se trouvait dans le port du vaisseau. Une navette se posa rapidement et finit de détruire ce qui restait. Des hommes armés vêtu de noir, armés en sortirent. Les soldats de ZAFT encore valide s'opposèrent, des échanges de coup de feu commençaient à se faire entendre.
Dans la cantine, on se demandait ce qui venait de se passer. L'explosion avait secoué le vaisseau de manière telle que tout le monde fut projeté à terre.
"-Dearka vérifie si les sénateurs Kanaba et Dullindal sont en bonne santé. Shiho prend quelques hommes et va voir du côté du port spatial et essaye de faire l'inventaire des dégâts. Ramène tous les blessés, et surtout la délégation de l'alliance atlantique et Ania.
Ils sortirent en trombe de la cantine afin de prendre des décisions le plus rapidement possible.
16h40 – chaos
(note de l'auteur, musique : fields of hope, Tanaka Rie)
Son chœur battait rapidement, elle avait l'impression d'être devenue sourd. La fumée brouillait sa vision, ses yeux lui piquaient. Et ce bruit, ce bruit infernal « Arrêtez ce bruit, Arrêtez… c'est la guerre, la guerre, on va tous mourir, mais arrêtez je vous en supplie ». Ses hurlement sanglotant n'étaient pas suffisamment puissants, elle étouffait, elle ne pouvait soulever sa cage thoracique assez pour respirer normalement. Cette fumée, cette odeur de sang, de brûler, de… Nan, nan je veux pas… pourquoi ici, pourquoi !!!!!!!!! Pleura-t-elle.
Pendant de longues minutes elle entendait ces armes tirer des rafales de balles, elle se demandait quand est ce qu'elle s'en prendra une. Les soldats couraient, tombaient à terre toujours bruyamment. Un cri de douleur, un râle de fin, toujours avec un son. Ses larmes se mêlaient au sang de son visage, un petit résidu tombait dans sa gorge. Immobilisée elle était entre deux feux, impuissante, ses jambes, ses bras ne pouvaient bouger, elle respirait toujours cette fumée, à croire qu'elle se collait à elle, qu'elle ne voulait plus partir. Elle savait bien qu'il fallait qu'elle bouge, qu'elle ne pouvait pas rester là au milieu d'un champs de bataille. Mais sa peur la reprenait à la gorge l'étouffant encore un peu plus, la pression de son cœur ne faisait qu'augmenter resserrant encore un peu plus sa cage thoracique et sa tête, son cerveau ne réfléchissais plus, il était comme endormi ! Plus rien ne pouvait la faire bouger, valait mieux se terrer que de se faire tuer. Mais les poutres métalliques au dessus d'elle en avaient décidé autrement. Si elle restait là elle allait se faire broyer par ça. Ce n'était pas des balles qui la tueraient mais du métal, des arches de soutien ! « Faut que je bouge, faut que je bouge, faut que je bouge, faut que je bouge » se répétait-elle sans cesse comme si cette unique penser pourrait faire d'elle un héros de sa propre vie. Se donner du courage… comme si elle en avait ! Rien, dans sa moelle épinière elle sentait bien qu'elle n'avait rien de tout ça, rien qui puisse la motiver dans son fort intérieur, la faisant oublier le danger, et sortir vainqueur de ce combat contre la peur. Non elle n'était définitivement pas comme ça. Elle n'était pas ce genre de personne, vraiment pas. Elle était l'opposé. Tout doucement elle essaya de faire bouger son bras droit, les sanglots mouillant toujours son visage, elle releva doucement sa tête (pas trop haut pour ne pas se prendre une balle) une fois que son bras fut dégagé. Ce qu'elle vit la glaça d'effroi. Une masse sanglante la recouvrait, c'était lourd, mais fallait qu'elle bouge. Pendant un court instant elle aperçut le visage du corps, le président Hideo Jenson… Elle ne fit pas plus attention que cela, ce qu'elle voulait c'était s'en aller, partir au plus loin de cet enfer glacial. Elle se mit à ramper tout doucement, stoppant à chaque nouvelle rafale de balle, là-bas il y avait la porte d'un ascenseur, elle ne savait pas où ça allait la mener mais au moins dans son creux elle y serait plus à l'abri.
Dans la salle de contrôle c'était le véritable chaos, les informations fusaient de partout des bruits contraires circulaient, la salle d'embarquement tantôt prise, tantôt reprise, les navettes de secours endommagés par l'explosion ou non, mais l'accès est détenu par les pirates. Aucune information sur l'état de la délégation terrienne. On ne savait pas qui était mort et qui était vivant. C'était la panique la plus complète. Malgré les invectives de Jule et de Dullindal pour calmer les officiers rien n'y faisait. Le capitaine Elthman avait reçu l'ordre de soutenir les hommes dans la salle d'embarquement en les contournant par l'ascenseur ouest permettant d'accéder à la salle des machines.
" -On a une percée ! Fermez la porte et déployez-vous .
-Dearka qu'est ce qui te prends !
-L'ascenseur a été utilisé on a des trâces de sang fraîches ! Il faut condamner cet accès.
-On doit soutenir les troupes de la porte principale ! Descends avec quelques hommes et essayez de viser efficacement, tout ce qui est à découvert. Je vais m'occuper de l'inspection de notre partie de vaisseau. Et essayes de savoir si Ania est vivante
-Ok, mais avec le tir nourrit ce serait un miracle !
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-Sénateur Kanaba, je demande la permission de reprendre mon ancien grade dans ZAFT
-Accordée, Dullindal vous pouvez prendre les commandes ?
-Oui."
La salle de contrôle venait de changer de tête, quand le capitaine Elthman les contacta de nouveau :
" -Il y a des traces de lutte près de l'ascenseur et un homme ennemi mort.
-Dearka, sais-tu où est Ania ?
-Il y a trop de fumée pour ça, et y'a des balles de…. Shinzuka mets-toi plus à l'abri, Shinzuka… Shinzuka vient d'être touché ! Ysak ! Préviens tes hommes, on renvoie l'ascenseur, et envoie-moi un autre !
-ok ! "
« Ca fait pas mal, nan ça fait pas mal, j'suis en sécurité maintenant !, Mais où est la sortie ici !!! Je veux sortir ». Une ombre déambulait dans les couloirs la main crispée sur l'abdomen. Il fallait qu'elle fuît, il était sans doute encore derrière elle. Fatiguée, à chaque seconde elle ne voulait plus faire un pas de plus, mais son cœur la forçait. A chaque battement inéluctablement la faisait faire un pas de plus.
Un bruit de chaussure, elles sauta derrière le premier gros tuyau qu'elle trouva et observa quelques instants le couloir pour voir si ça continuait. Après quelques minutes de silence elle reprit sa course aussi silencieusement que possible.
" -Dearka as-tu repéré Ania ? demanda Ysak
-Non pas encore
-Je me demande si c'est pas elle qui a actionné l'ascenseur.
-Peut-être bien, mais rien n'est moins sûr.
-Hmm
-Sénateur, il y a bien des personnes dans la salle des machines, on a des traces de sang et de pas mêlés au sang, l'un des deux est certainement un homme.
-Très bien donnez moi votre progression je vous rejoint mais méfiez-vous, on peut avoir un civil dans les deux.
-Bien, nous suivons le couloir B de l'aile est et entrerons prochainement dans le Y. "
« Quelqu'un derrière, faut que je me dépêche » Soudain un bruit aigue et sourd venait de ricocher sur le coin du couloir.
" -Des coups de feu, des coups feu probablement du côté de l'angle W/D ! lança un des hommes d'Ysak
-On est l'angle W/D mais il y a personne, lieutenant êtes vous certain de…
-Un autre dans le S !
-Le couloir S c'est celui qui est juste avant la salle
-Oui sénateur
-Bien lieutenant avec vos hommes au couloir D. Capitaine Takumi, allez à l'angle J, On arrivera par l'angle L. Faut les bloquer avant qu'ils entrent dans la salle de l'ordinateur central ! "
« Une porte ! Je suis sauvée ! » Une douleur vive au bas de la tête la stoppa nette. Elle tomba sur la boule de métal qui venait certainement de la frapper, sur sa blessure.
Tous les soldats courraient aussi vite qu'ils pouvaient.
" -Ysak, Jenson vient d'être repris par Shiho, il est vivant ! Et Ania le serait aussi selon lui, elle est parti y'a quelques minutes, ça doit être elle l'utilisateur de l'ascenseur.
-Alors on a un gros problème, il semblerait que quelqu'un lui courre
-Un coup de feu, un coup de feu
-merde ! "
Les cœurs du sénateur et du capitaine s'accélérèrent d'un coup. La peur…de…
16h58 - la mort ?
(devant la salle de l'ordinateur centrale, 1 minute avant le coup de feu)
La douleur de la balle lui faisait tellement mal que peu à peu elle sombra dans les limbes de son esprit. Elle ressentait la même sensation, la même… la même que la dernière fois, quand elle renaissait.
L'homme, elle l'entendait, ses pas, ils sonnaient comme un tic-tac d'une horloge. La fin s'approchait comme une ombre empêche la chaleur de passer. Un tic…, un Tac… ça se rapprochait, elle les entendaient de plus en plus distinctement. Soudain le bruit a évolué, elle entendait en réalité deux tics, puis deux tacs. Certainement le tic du talon, que l'on pose et le tic du bout de la semelle lorsqu'on la dépose…étrangement il n'y avait pas de troisième tic, celui du glissement de la semelle quand elle se décolle du sol. Elle vit son visage.
Cet homme, mais c'était…Elle eut envie de hurler, sans pour autant pourvoir se rappeler son nom. Il ouvrit la bouche, mais c'était totalement inaudible. Il pressa tout doucement, les yeux dans les siens, le doigt sur la gâchette de l'arme qu'il venait de pointer sur elle. Il tira puis le noir.
Lina 2005